Page:Poullain de La Barre - De l’égalité des deux sexes, seconde édition.djvu/11

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propoſer dans les diſcours, qui eſt de convaincre & de perſuader ; ce qu’il y a d’agréable amuſant l’Eſprit, & ne luy permettant pas de s’arréter au ſolide.

Et comme l’on a pour les Femmes des regards particuliers, ſi dans un ouvrage fait ſur leur ſujet, on méle quelque choſe de galant, ceux qui le liſent pouſſent leurs penſées trop loin, & perdent de veuë ce qui les devroit occuper.

C’est pourquoy n’y ayant rien qui regarde plus les Femmes que ce deſſein, où l’on eſt obligé de dire en leur faveur ce qu’il y a de plus fort & de vray, autant