Page:Poulverel - De l’air au point de vue hygiénique et thérapeuthique.djvu/37

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traitement général des affections strumeuses et des surdités catarrhales.

On l’a également associé aux ferrugineux dans le traitement de la chlorose, et employé avec succès dans certaines névroses qui paraissent être sous la dépendance d’une affection du pneumo-gastrique et de ses diverses ramifications, telles que l’asthme spasmodique, certains cas d’aphonie, de palpitations douloureuses, de gastralgie, etc.

Quant aux succès que Pravaz dit avoir obtenu dans le traitement de la grippe, des fièvres intermittentes, de la coqueluche et du rhumatisme, les faits sur lesquels il s’appuie sont au moins douteux et ne sauraient être acceptés que sous la plus grande réserve. Je pourrais en dire autant de ces observations consignées dans des écrits dont je ne citerai pas les noms d’auteurs, et qui, publiés exclusivement pour un public extra-médical, ne peuvent entrer en ligne de compte.

Il serait à désirer que, si l’aérothérapie constitue une conquête réelle et incontestable en thérapeutique, la médecine vétérinaire marche dans la voie que lui a tracée sa sœur aînée, la médecine humaine, dans le traitement de diverses affections par l’emploi des bains d’air comprimé ; mais avant, elle doit attendre que cette méthode ait reçu du temps une sanction suffisante et de l’observation une consécration qui, jusqu’ici, lui a souvent fait défaut.

Si, en effet, les médecins ont eu à se féliciter des bons résultats qu’ils ont obtenus, ne sommes-nous pas autorisés à formuler les mêmes espérances qu’eux ? S’ils ont obtenu la guérison de la phthisie pulmonaire, de l’asthme spasmo-