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des sécrétions du mâle ou de la femelle, sous l’influence de l’agent ou force, de l’influx nerveux ou vital qui s’accumule aux organes génitaux en conjonction.

L’origine de la maladie parait donc résider dans une altération des humeurs sécrétées par les organes génitaux altération que provoque le rapprochement des sexes. Se rapportant à ce qu’en disent quelques-uns de nos éminents praticiens, elle peut même se développer bien que les animaux, n’aient pas pratiqué le coït ; je me bornerai à citer les trois cas suivants que l’on a observés. Hasthausen aurait reconnu la maladie sur une jument qui n’avait pas été saillie, et qui cependant a eu tous les caractères de la maladie du coït, et ensuite les symptômes de la morve et du farcin. D’après Strauss, quatre juments vierges auraient présenté également en 1841 les signes de cette épizootie. Rekleben, appelé en 1801 à étudier la maladie en Lithuanie, dit que plusieurs chevaux hongres en avaient été atteints.

De ce qui précède, il découle qu’il y a des mesures hygiéniques et de police sanitaire importantes à prendre, nous reviendrons plus tard sur ce sujet.

V. P.