Page:Quesnay - Essai phisique sur l'oeconomie animale.djvu/3

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Dc: É/emm: ; cé que c’e/?. J ` àe toujours extrêmement occupé les Pbiliciens , pour en conllater la forme 8: le nombre. Par les lumieres de la railon on croit apperccvoir que la ma- j, riere efl toujours divilible; d’où il pa- je r¤jF9¤ ,3 roît qu’il ne peut y avoir aucune por- j~:;§§;;;î‘° tion de matiere conltamment allujettte des remi- â la même etenduë 8: à la même forme. Cette divifibilité lans borne , doit ren- au mm des dre les parties toujours fragiles, tou- El°"‘°‘“· jours muzblcs, 8: incapables parcou- (équent d’être réduites (ous aucun gen- fe particulier 8: fixe. Par l'expérience, nous lommes au- contraire comme convaincus, que la divinon de la matiere fe trouve arrêtée À certains genres de molécules,qui tien- nent contre tous les efforts de la nature & de Part; telles font. par exemple , les particules de l’eau 8: de la terre : cat: encore que quelques—uns n°aïent pas crtl celles-ci même fi immuables,qu'elles ne leur aient paru réciproquement conver- libles d°un genre en l°autre , il ell certain cependant qu’on n’a point en- j core pû Fournir de faits qui prouvent clairement cette mutabilitê. ment. Sa doârine par·conl`eqt1ent,rl0îté`rre im ' dépendante de toutes les hipotlxefes des Phiiîcienf iut la nature des Elemens 5: des caules pre- mieres , 8: de toutes leurs difrerentes façons dc faire jouer la matiere 1`uhtilc et dümîmer Punîvus. A ij