Page:Rabbe - Album d’un pessimiste, I, 1836.djvu/187

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se sont dissipés comme les nuages d’or sur lesquels le caprice des vents avait dessiné leur forme fantastique et mensongère. Une plage aride, inféconde m’a reçu. L’orage et les bêtes sauvages m’ont assailli. Je me suis réfugié sur l’escarpement d’une roche, et je m’y suis desséché de langueur et de désespoir.