Page:Ramayana, trad. Roussel, tome 1.djvu/40

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28. Lorsqu’il eut ouï le langage séduisant de toutes ces femmes, il résolut de les suivre, et alors elles le conduisirent (au palais).

29. L’ascète magnanime étant arrivé, le dieu aussitôt fit pleuvoir, réjouissant ainsi le monde.

30. Le roi (remarquant la coïncidence) de la pluie avec l’arrivée de l’ascète, s’avança vers lui et se prosterna en sa présence le front jusqu’à terre.

31. Il lui offrit l’Arghya, suivant la coutume, dans une attitude profondément respectueuse. Il se concilia la faveur de l’Indra d’entre les ascètes, de peur que le solitaire ne se mît en courroux.

32. Puis il l’introduisit dans le gynécée et lui donna sa fille (adoptive) Çântâ en observant les rites. L’esprit redevenu calme, le roi fut heureux.

33. Comblé de tout ce qu’il pouvait souhaiter, Rǐshyaçrǐnga dont la gloire était grande, habita là, près de Çântâ, son épouse.


Tel est, dans le vénérable Râmâyana,

Le premier des poèmes, œuvre de Vâlmîki, le Rǐshi,

Le dixième Sarga du Bâlakânda.