Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ASTRONOMIE



J’ai pensé, puisque d’autres avant moi ont osé imaginer une foule de cercles pour démontrer les phénomènes astronomiques, que je pourrais me permettre aussi d’essayer si, en supposant la Terre immobile, on ne parviendrait pas à trouver, sur la révolution des corps célestes, des démonstrations plus solides que celles qui ont été mises en avant. Après de longues recherches, je me suis enfin convaincu : que le Soleil est une étoile fixe, entourée de planètes qui tournent autour d’elle, et dont elle est le centre et le flambeau ; qu’outre les planètes principales, il en est d’autres de second ordre, qui circulent d’abord comme satellites autour de leurs planètes principales, et avec celles-ci autour du Soleil ; que la Terre est une planète principale, assujettie à un triple mouvement ; et que tous les phénomènes du mouvement diurne et annuel, le retour périodique des saisons, toutes les vicissitudes de la lumière et de la chaleur de l’atmosphère qui les accompagnent sont des résultats de la rotation de la Terre autour de son axe et de son mouvement périodique autour du Soleil

Copernic.