Page:Reclus - Le Rhin français.djvu/37

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setés de ces coryphées de la nation sans pareille. Le mépris y exulte, la haine y vibre, la générosité en est absente, la brutalité « s’y déboutonne », l’ambition n’y connaît pas de bornes.

Dignes continuateurs des venimeux « Discours de Fichte à la nation allemande », ces écrits répètent assidûment deux kyrielles, toujours les mêmes. L’une, c’est la barbarie de la Russie, l’égoïsme de l’Angleterre, la vanité, puérilité, servilité de la France et la déliquescence de tous les Latins d’Europe et d’Amérique ; l’autre, c’est le vertigineux panégyrique des vertus allemandes.

Inutile de s’y arrêter ; mais il importe de connaître d’eux les accrocs qu’ils prétendent faire à notre territoire ; en quoi ils nous encouragent à déclarer ceux que nous prétendons faire au leur.