Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/150

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racine, le vice de la propriété ; et qu’aucun des Frères n’ait la hardiesse de donner ou de recevoir la moindre chose, sans la permission de l’Abbé ; ni de retenir en propre quoi que ce soit, non pas même un livre, des tablettes[1], un poinçon[2], enfin rien du tout ; puisqu’il ne leur est pas seulement permis d’avoir ni leur corps, ni leur volonté dans leur puissance : mais ils doivent espérer ce qui peut leur être nécessaire, de la charité du Père de la Communauté, et n’avoir jamais rien, qu’ils ne le tiennent ou de sa main ou de sa permission. Tout doit donc être commun entre les Frères, selon ce qui est écrit : et nul

  1. Enduites de cire, sur lesquelles les anciens écrivaient. Du papier.
  2. Ou une touche, pour écrire sur les tablettes. Une plume.