Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/165

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les Frères soupent[1], le Célérier aura soin de leur réserver, pour leur souper, la troisième partie de la livre de pain qu’on leur aura donnée. S’il se trouvait que les Frères eussent été appliqués à de grands travaux, il sera au pouvoir du Supérieur d’y ajouter quelque chose, s’il le juge nécessaire, en prenant toujours garde qu’il ne se commette nul excès ; afin qu’aucun des Frères n’en ressente de ces indigestions qui en sont les suites ordinaires ; parce qu’il n’y a rien de si opposé à la tempérance dans laquelle un Chrétien doit vivre, que l’excès du manger, selon la parole de Notre Seigneur, qui dit : Prenez garde que vos cœurs ne s’appesantissent par l’intempérance dans le boire ou dans le manger (Luc, 25 ). On ne suivra pas la

  1. Après avoir déjà dîné.