Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/186

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Que si les Frères se trouvent obligés par la disposition du lieu, ou par la pauvreté du monastère, de s’employer à faire la moisson, cela ne les doit point affliger ; parce que c’est alors qu’ils seront véritablement Moines, quand ils vivront du travail de leurs mains, selon l’exemple des Apôtres et de nos Pères. Il faut néanmoins que toutes choses se fassent avec modération pour le soulagement des faibles.

Depuis les Kalendes d’Octobre jusqu’au commencement du Carême, les Frères liront jusqu’à la seconde heure toute pleine[1] ; alors on dira Tierce, et puis chacun s’appliquera, jusqu’à la

  1. Huit heures du matin, vers l’Équinoxe ; près de neuf et demie, au fort de l’Hiver ; mais en tout temps de manière que la Messe et Tierce soient finies à neuf heures.