Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce qui lui est prescrit ; c’est-à-dire qu’il se mortifie dans le boire, dans le manger, dans le dormir ; et que s’il y en a quelqu’un qui soit porté à trop parler, à tenir des discours peu sérieux, ou à commettre des actions légères ; qu’il soit plus retenu et plus sage : enfin, que tous attendent la Solennité de Pâques dans une sainte impatience. Cependant, que personne ne se retranche de rien qu’il n’en avertisse l’Abbé, et qu’il ne le fasse avec son agrément et sa bénédiction ; parce que tout ce qui se fait sans la permission du Père spirituel, sera imputé à présomption et à vaine gloire, et demeurera sans récompense. Ainsi personne ne doit rien faire sans le consentement de l’Abbé[1].

  1. L’on voit ici, d’une manière bien étonnante, combien l’obéissance doit être exacte selon la