Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/205

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les donner aux pauvres ; car il suffit aux Frères d’avoir deux robes et deux coulles, soit pour changer les nuits, soit pour les laver ; tout ce qu’on pourrait avoir au-delà est inutile, et doit être retranché. Ils rendront aussi leur chaussure, et généralement toutes leurs vieilles hardes, quand on leur en donnera de neuves.

Ceux qui iront à la campagne, prendront des hautes-chausses[1] du Vestiaire, et les rendront à leur retour, après les avoir lavées. Les robes et les coulles qu’ils porteront dans les voyages, seront un peu meilleures et plus honnêtes que celles dont ils ont accoutumé de se servir ; et on les tirera du Vestiaire pour les y remettre, lorsqu’ils seront revenus.

  1. C’est-à-dire des culottes ou pantalons, car on n’en portait point dans le Monastère.