Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/53

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pures et sincères ; qui ne fait de mal à personne, et qui n’écoute point ce que l’on dit au désavantage de son prochain (Ibid.) ; qui fermant toutes les avenues de son cœur, rejette tout ensemble et l’esprit de malice et les pensées qu’il lui suggère ; et réduisant à rien tous ses efforts, arrête et brise ses tentations encore toutes naissantes, contre la véritable pierre, qui est Jésus-Christ. (Ps. 136.)

Enfin, ce sont ceux qui, craignant Dieu, ne s’élèvent point du bien qu’ils peuvent apercevoir dans leur conduite ; mais qui reconnaissant qu’ils ne peuvent aucun bien d’eux-mêmes, et que c’est purement à lui qu’ils le doivent, le glorifient de ses propres œuvres, lui disant avec le Prophète : Ce n’est point à nous, Seigneur, ce n’est point à nous, mais à votre nom seul, que la gloire