Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/96

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rêter aux contrariétés et aux difficultés qui se rencontrent dans les choses que l’on nous commande, non plus qu’aux injures et aux mauvais traitements que l’on nous peut faire, quelque dureté que nous y trouvions ; et qu’au lieu de perdre courage et de quitter, nous demeurons dans le silence du cœur, et conservons une paix constante, selon ces enseignemens de l’Ecriture : Celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé (Matth. 24) ; et ailleurs, Que votre cœur demeure ferme, et attendez en patience le secours du Seigneur (Ps. 26) ; et dans un autre endroit, pour nous apprendre qu’un serviteur fidèle doit supporter toutes sortes de maux pour l’amour du Seigneur, il est dit en la personne de ceux qui souffrent : C’est pour l’amour de vous, Seigneur, qu’il n’y a point de jour qu’on ne nous fasse endurer la