Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Mais il me faut un mari, pour cesser de vous être à charge. »

Touché, je la baisai des pieds à la tête, soulier, jambe, front, œil, bouche, cou, tétons, cuisses, cul, enfin motte, jusqu’à ce qu’elle déchargeât. Ensuite, je signai tout ce qu’elle voulut. Elle était adorée en ce moment.

Elle se maria sans me revoir, et m’évita pendant trois mois. Une pareille conduite me rendit furieux contre elle, et je jurai de la foutre et faire foutre, si elle retombait entre mes mains, mille et une fois avant que de lui pardonner ! Mais savais-je alors qu’elle était malheureuse ?

Chapitre IX. Des dédommagements

Victoire Conquette, ma seconde fille, était en province depuis la mort de sa mère, chez sa tante Jenovefette, alors mariée avec son dernier entreteneur. N’ayant plus de con à ma dévotion, je redemandai Victoire. En attendant qu’elle arrivât, je m’accommodai de deux petits conins encore imberbes, ou du moins à poil follet, que je parvins à perforer, en les pommadant. C’étaient la sœur et la maîtresse de mon secrétaire, qui lui-même me les livra, comme on le verra par la suite. Nous foutions jusqu’à sa vieille belle-mère, ne voulant pas aller aux putains.