Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/50

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dos, ayant un homme sur moi, qui m’attaquait le bijou de toutes ses forces. Je m’écriai. Vitnègre me dit : « Décharges-tu, ma fille ?… » On me quitta, et Vitnègre ajouta : « Si tu cries comme au feu, dès que je voudrai te le mettre, nous voilà bien ! Allons, empoigne-moi le vit, que je déch.. ge… Chatouille-moi les couilles de l’autre main… Tiens, comme je fais à ton c.n… Va, va, va, vaah ! » (Il ne m’appelait encore ni putain, ni garce ; ce ne fut qu’au bout de six semaines). Mais ce n’était pas lui que je maniais ; j’en ai fait l’observation depuis. On émit six fois de suite, je secouai cet homme plus d’une heure. Il en fut une autre à me gamahucher. Je n’en pouvais plus ! Il me fit ensuite lui pisser dans la bouche et n’en perdit pas une goutte : il avala tout. Il me laissa enfin. Si je n’avais pas été dans une sécurité parfaite, je me serais bien aperçue que Vitnègre le reconduisait, en disant : « L’opération… l’opération ! » Mais me doutais-je de rien ? »

Je rebandais, malgré quatre décharges, et déjà je disais à ma fille : « Conin céleste, je