Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/102

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su’ la paill’de vot’ écurie
v’s z’avez rien dû avoir frio,
Jésus et vous, Vierge Marie.


Bing !... on m’ bouscule avec des litres,
des pains d’ quatr’ livr’s, des assiett’s d’huîtres,
Non, r’gardez-moi tous ces salauds !


(Oh ! esscusez, Vierge Marie,
j’ crois qu’ j’ai cor dit un vilain mot !)


N’est-c’ pas que vous êt’s pas fâchée
qu’eun’ fill’ d’amour plein’ de péchés
vous caus’ ce soir à sa magnère
pour vous esspliquer ses misères ?
Dit’s-moi que vous êt’s pas fâchée !


C’est vrai que j’ai quitté d’ chez nous,
mais c’était qu’ la dèche et les coups,
la doche à crans, l’ dâb toujours saoul,
les frangin’s déjà affranchies....