Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/150

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Quell’ peine je ressens, Maman !
D’un seul coup ces vieux Assassins
m’ont fait comprendre votre vie
et tout... et tout... et le Passé !


Ô Maman, frivole et jolie,
(adorée pourtant, adorée),
avec leurs paroles affreuses,
ces vieux salauds m’ont égorgé !


Ô Maman, rentrons voulez-vous ?
Qu’avez-vous fait de votre fils ?


Tenez, là-bas, le marchand d’ « Presse »
qui piétine dans la boue épaisse
et ne peut vendre ses journaux...


le bagotier qui, haletant,
suit le fiacre chargé de malles,
dans l’espoir de quelque dix sous
qui l’empêcheront de mourir !