Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/161

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Le Dimanche et les jours de fête,
quand que j’ restais à la maison,
Madam’ restait à sa toilette,
à s’ fair’ des min’s devant la glace,
à s’ frisotter, à s’ pomponner
et à s’ foutr’, tout comm’ les pétasses,
de la poudr’ de riz su’ l’ museau
(et dans ces moments-là à n’ pas
pus penser à moi qu’à un chien)


Ben, malgré tout ça j’ l’aimais bien.


J’y disais : « Sortons faire un tour ? »
J’étais si content et si fier
d’ l’avoir à mon bras dans les rues....


Avec ses tifs blonds, sa têt’ nue,
ses grands z’yeux bleus comm’ deux bell’s fleurs
ses joues, comm’ deux bell’s petit’s pêches,
son corsag’ propr’, son air d’ jeunesse,
alle éclairait comme un soleil