Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/163

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Voui, a m’ comptait pour moins qu’un chien.
Pour vous en donner eune idée,
quand qu’on était en société
et que j’ voulais fair’ rigoler
en récitant des mots d’esprit,
a m’ faisait affront d’vant tout l’ monde :


— « Mon pauvre ami tu nous envoies
des boniments à la graiss’ d’oie ;
ferme-ça crois-moi, tu f’ras bien ! »


Et moi du coup j’ disais pus rien.


Ou quand j’ voulais en pousser une
(car dans les temps j’ai eu d’ la voix),
ah ! qu’est-c’ que j’ prenais pour mon rhume.