Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/166

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Mais tout ça c’était h’encor rien.
L’ pus charogne et l’ pus dégueulasse,
c’est qu’ moi que j’ suis né amoureux
et qu’a du goût pour la tendresse,
eh ! ben, jamais a n’ m’embrassait ;
c’tait toujours moi que j’ commençais,
et Monsieur, a m’ donnait qu’ sa joue !


Et si par bonheur ej’ pouvais
attraper sa bell’ petit’ bouche,
toujours a m’arr’poussait en douce
et pis sans avoir l’air de rien,
s’ l’essuyait d’un revers de main !...


Ben, malgré tout ça j’ l’aimais bien.