Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/176

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Sous mon hangar j’ pensais qu’à elle ;
des fois j’ m’endormais su’ l’ouvrage,
ou alorss y m’ prenait d’ ces rages
et su’ mes « moutons » j’ me vengeais,
y m’ semblait que j’ la corrigeais.


J’étais jaloux, j’étais jaloux ;
partout partout ousque j’allais,
chez l’ bistrot ou la clientèle,
j’ trimballais dans mon ciboulot
son joli petit corps d’amour !


J’étais jaloux, j’étais jaloux,
j’en avais la gueul’ retournée ;
j’ renfonçais ça, mais ça s’ voyait,
l’ singe aussi s’en apercevait
et en façon d’ me consoler :
— « Toi, tu pens’s encore à ta puce ;
va Julien, y a pas qu’ toi d’ cocu ! »