Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/190

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« Et dir’ qu’y a seul’ment un quart d’heure
t’étais encore un « citoyen »,
maint’nant te v’là avec la crème.
Ah ! ben, t’appell’s ça d’ la tendresse !
t’as beau êt’ bon zig et honnête,
n’ pas l’avoir tuée pour la galette,
moi, j’ te dis qu’ tu n’es qu’un feignant,
un marteau et un propre-à-rien,


Pauvre Julien, pauvre Julien. »


Aussi maint’nant tant pir’ tant pire,
J’ me fous d’ tout, pensez si j’ m’en fous ;
fait’s de moi tout c’ que vous voudrez.
prenez ma peau si vous voulez,
et tout d’ suit’ vous m’ rendrez service.


À présent que j’ l’ai estourbie,
à quoi bon, à quoi bon ma vie ?
j’y survivrai pas, vous verrez....