Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/201

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Comm’ t’as toujours les roupett’s grasses
et qu’ ça t’ démange aux environs,
t’ es tout l’ temps d’ssus à la... crocher,
(qu’elle en ait du plaisir ou non),
à y en coller des pétées,
à transformer la malheureuse
en fabrique de malheureux !


Ceux-ci, le fruit de tes rudesses,
tu les laisses livrés aux bêtes ;
on pourrait sur leurs jolies têtes
inscrir’ ces mots : « Chasse gardée » ;


Ouvrier mon frère, Ouvrier.


Pas plus que toi tu n’ leur apprends
à se baigner, à s’étriller,
et tu les laisses croupir dans
la gourm’ la morve et le pipi ;
puis tu déclar’s : « C’est la santé ! »


Ouvrier mon frère, Ouvrier.