Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/214

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rinc’-toi les dents, les pieds, la gueule,
le trou du cul les roubignolles,
et fais-le faire à ta famille,


Ouvrier mon frère, Ouvrier.


Si on vient te d’mander d’ voter,
afin d’élire un député,
un d’ ces marchands de boniments
qui viv’nt toujours à tes dépens :


Réponds : « Oui oui, causez toujours ;
mais avant tout veuillez m’ donner
du temps pour me débarbouiller,


« d’ l’eau, du savon à bon marché,
« gratuit » « laïque » « obligatoire »
de bell’s piscin’s dans mon quartier
pour moi, ma femme et mes amours ;
tant qu’ j’aurai pas ça j’ vot’rai pas.