Page:Rodenbach - Bruges-la-Morte, Flammarion.djvu/141

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.


IX


Hugues avait éprouvé une grande désillusion depuis le jour où il eut ce bizarre caprice de vêtir Jane d’une des robes surannées de la morte. Il avait dépassé le but. À force de vouloir fusionner les deux femmes, leur ressemblance s’était amoindrie. Tant qu’elles demeuraient à distance l’une de l’autre, avec le brouillard de la mort entre elles, le leurre était possible. Trop rapprochées, les différences apparurent.