Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/219

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C’est une tête féminine toute jeune, toute fine, aux traits d’une délicatesse, d’une subtilité miraculeuse. Elle est penchée et s’auréole d’une rêverie qui la fait paraître immatérielle. Les bords d’une cornette légère qui abrite son front semblent les ailes de ses songes. Mais son cou et même son menton sont pris dans un massif et grossier bloc de marbre comme en une cangue dont ils ne sauraient se dégager.


L’ILLUSION, FILLE D’ICARE, par A. Rodin (Cliché Bulloz).

Et le symbole se laisse aisément comprendre. La