Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/221

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LA CENTAURESSE, par A. Rodin (Cliché Bulloz).


— En des thèmes de ce genre, me dit Rodin, la pensée, je crois, se lit sans nulle peine. Ils éveillent sans aucun secours étranger l’imagination des spectateurs. Et cependant, loin de l’encercler dans des limites étroites, ils lui donnent de l’élan pour vagabonder à sa fantaisie. Or c’est là, selon moi, le rôle de l’art. Les formes qu’il crée ne doivent