Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/66

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permet le mieux d’admirer une belle œuvre dans son ensemble… Mais, attendez un peu !… Je veux vous faire assister à une sorte d’expérience qui sans doute vous instruira…
VÉNUS DE MÉDICIS
(musée de Florence)


Tout en parlant, il avait allumé une lampe. Il la prit et me conduisit vers un torse de marbre qui s’érigeait sur un socle dans un angle de l’atelier.

C’était une délicieuse petite copie antique de la Vénus de Médicis. Rodin la gardait là pour stimuler sa propre inspiration au cours de son travail.


— Approchez ! me dit-il.


Il éclaira le ventre à jour frisant en tenant la lampe sur le côté de la statue et le plus près qu’il était possible.