Page:Rostand - Discours de réception, 1903.djvu/44

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bien douce, à cause de ce que lui disait sa conscience… Il traversait sa ville natale par une rue qui portait son nom… Ses vendangeurs chantaient sa gloire… Il avait fait creuser dans son parc un petit lac pour pouvoir pêcher la lune chez lui… Rien ne lui a manqué… pas même d’avoir, un jour, dépassé de tout le buste les plus hautes têtes : ce fut le jour où, après une représentation de la Fille de Roland, il fut porté en triomphe sur les épaules de la foule !