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II

J’avais dit : « Puisqu’il existe
Entre Irun et Tolosa
Un village fier et triste
Où la gloire se posa ;


Puisqu’en descendant vers l’Èbre
On entend, près d’un roc nu,
Palpiter un nom célèbre
Sur un village inconnu ;


Puisque, étant le nom d’un drame,
Et le nom d’un drame en vers,
Ce nom-là me touche l’âme
Comme avec des lauriers verts !


Et puisque d’ailleurs les choses
S’arrangent mal à ce point,
Las ! que les apothéoses
Moi seul ne les verrai point ;