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IV

obéissance de gribouille.


La foule se dispersa. Caroline ferma la porte de sa maison pour éviter les visites importunes des curieux ; elle garda Gribouille et Nanon, qui l’aidèrent à mettre de l’ordre dans la maison. Après une nuit douloureuse passée près du corps de la morte, Caroline et Gribouille assistèrent aux pénibles cérémonies de l’enterrement. Quand ils rentrèrent dans leur maison déserte, Caroline pleura amèrement, et Gribouille lui-même ne put retenir ses larmes. Ce fut lui pourtant qui rendit à Caroline du courage en recommençant les raisonnements qu’il avait déjà faits la veille.

« Nous avons bien de l’ouvrage, ma sœur, dit-il quand il la vit plus calme : le linge à laver, les effets de maman à ranger ; et puis… les robes de Mme Delmis à faire.