qu’il aperçut la fenêtre qui était restée ouverte : aussitôt il s’élança dessus, grimpa le long du mur en dehors de la fenêtre, et se trouva sur le toit.
Sophie, Paul et la bonne descendirent au jardin en courant ; levant la tête, ils aperçurent l’écureuil perché sur le toit, à moitié mort de fatigue et de peur.
« Que faire, ma bonne, que faire ? s’écria Sophie.
— Il faut le laisser, dit la bonne. Vous voyez bien qu’il vous a déjà mordue.
C’est parce qu’il ne me connaît pas encore, ma bonne ; mais, quand il verra que je lui donne à manger, il m’aimera.
Je crois qu’il ne t’aimera jamais, parce qu’il est trop vieux pour s’habituer à rester enfermé. Il aurait fallu en avoir un tout jeune.
Oh ! Paul, jette-lui des balles, je t’en prie, pour le faire descendre. Nous le rattraperons et nous le renfermerons.
Je veux bien, mais je ne crois pas qu’il veuille descendre. »
Et voilà Paul qui va chercher un gros ballon et qui le lance si adroitement qu’il attrape l’écureuil à la tête. Le ballon descend en roulant, et après lui le pauvre écureuil ; tous deux tombent à terre ; le ballon bondit et rebondit, mais l’écureuil se brise