Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/10

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iv AVERTISSEMENT.

que ses lettres à d’Héricourt, à qui le plus souvent elle ne parle qu’en solliciteuse. Les lettres nouvelles sont adressées à M. le marquis de Seytres-Caumont elles ont été mises à la disposition de M. de Gallier, et par lui de M. Monmerqué, par Mme la comtesse de Laborde-Caumont, une des dernières descendantes de cette antique maison. M. de Gallier a fait luimême avec le plus grand soin la copie des autographes, et non content de cela, il a consenti de très-bonne grâce à devenir notre collaborateur. Il a rédigé un très-grand nombre de notes de ces lettres nouvelles et a pris la peine de revoir les notes des anciennes et de nous aider à les rectifier et compléter. Très-versé dans l’histoire du Dauphiné et de la Provence, il nous a fourni particulièrement la plupart des éclaircissements et informations empruntés à l’histoire locale, à l’histoire des familles. Enfin il a écrit une élégante et sobre notice sur Mme de Simiane, que nous sommes heureux de pouvoir placer en tête de ses lettres. Pendant qu’il s’associait fort obligeamment à notre travail, nous avons eu plus d’une fois l’occasion de lui témoigner notre gratitude et de lui promettre celle des lecteurs nous sommes assuré qu’ils ne nous démentiront pas.

D’autres additions, moins importantes, mais dont nous sommes

aussi très-reconnaissant, sont celles de quatre lettres inédites à la marquise de Rousset, envoyées à M. Monmerqué dès i834 4 par M. le comte Hector d’Agoult; de deux lettres à Champcartier, dont les originaux appartiennent à M. Hersart du Buron d’une autre lettre au marquis de Caumont, que possède M. Cousin; et de deux lettres au marquis de Villeneuve, insérées par M. Roux-AIphéran dans le tome 1 de son ouvrage intitulé les Rues eVjix. Ces deux lettres sont aujourd’hui à la bibliothèque d’Aix, et le savant bibliothécaire M. Rouard, qui nous a donné d’autres preuves encore de son obligeance, a bien voulu nous en adresser une nouvelle copie, qu’il a faite de sa main. Enfin nous avons trouvé dans diverses collections les originaux de plusieurs des lettres publiées dès 1773, et partout on nous a autorisé avec beaucoup de bonté à faire une nouvelle collation du texte.

Les lettres de Mme de Simiane sont suivies dans ce volume

d’un écrit de Mme de jGrignan et d’un opuscule de Charles de