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vous prie de vous charger de cette négociation, de me donner quelquefois de vos nouvelles, et d’être persuadé, Monsieur, que personne dans le monde n’est autant que moi votre très-humble et très-obéissante servante, GRIGNAN DE SlMIANE.

Permettez-moi de souhaiter au cher voisin[1] un parfait rétablissement de sa santé et toutes les bénédictions du ciel, dont il m’a paru commencer à faire beaucoup de cas ; je l’embrasse de tout mon cœur, avec votre permission, et voudrois bien aussi…….[2]


  • l6. --DE MADAME DE SIMiANE MARQUIS

DE CAUMONT. 3i mars.

ON vous envoie toutes sortes de choses, Monsieur le Marquis, et vous ne dites pas un mot : cela n’est pas loyal. L’adresse de M. du Bois auroit-elle été fautive? J’en serois vraiment bien fâchée, car j’ai fait cheminer par cette voie maints écrits curieux. Dites-moi, je vous prie, si vous les avez reçus, et vingt-cinq bons francs que Châteaurenard1[3] a du vous faire toucher. Il n’y a rien de nouveau en ce pays-ci que Pâques[4], qui ont réjoui tout le monde, même les plaideurs qui vont recommencer leur besogne. Que dites-vous des

  1. 6. Peut-être la Bâtie: voyez ci-après les lettres de date incertaine, n° 3 et 9.
  2. 7. La fin de ce post-scriptum manque.
  3. LETTRE 16 (inédite, revue sur l’autographe). --1. Voyez la note 3 de la lettre du19 juillet 1730, ci-après, p. 46.
  4. 3. Pâques en 1728 était tombé au 28 mars.