Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/167

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et[1] qui l’a lue avec grand plaisir, me prie de vous faire cent mille compliments de sa part. J’ai envoyé ce livre à M. Olivier[2]; mais, avec votre permission, je l’ai prié de me le renvoyer bien vite, car je le garde pour moi, et vous supplie instamment, dès que la suite paroîtra, de me l’envoyer par la même voie. J’attends cette galanterie de votre part, et vous rends un million de grâces de vous être souvenu de moi dans cette occasion.

Je crois que vous ne manquez pas de gens à Marseille qui vous disent toutes les nouvelles du pays : ainsi je ne tomberai point dans la répétition, que pour vous dire mille et mille fois que personne ne vous honore, Monsieur, et n’est avec un plus sincère attachement, etc.

  • 4l -- DE MADAME DE SIMIANE AU MARQUIS

DE CAUMONT.

LE seul homme qui pouvoit me remplacer et faire passer jusqu’à vous une petite gazette, est à la campagne ; il n’y faut plus penser. Je suis dans le même cas que vous, mon cher Marquis. Mais, mon Dieu, pourquoi ne vous



MalE DE SÉVIGNÉ. XI g

    marines, tué au siége de GibraLtar ; 2° en 1687 avec Claire Melon, dont ileut Joseph de Martini, seigneur d’Orves, qui épousa le 12 décembre I737 Anne-Jéronyme de Gratian. Une nièce de Vincent, Agnès de Martini, fille d’un François, était devenue en 1725 la femme d’Honoré d’Estienne, conseiller au Parlement.

  1. 8. Les mots « qui est ici et » manquent dans l’édition de 1773, qui ensuite donne : « l’a lu, » sans accord, en le faisant rapporter à livre.
  2. 9. Claude-Mathieu Olivier, membre de l’Académie de Marseille né dans cette ville en moi, mort fou en i73fi, est auteur d’une histoire de Philippe de Macédoine. Il avait obtenu par le crédit de d Héricourt une place d’écrivain sur les galères c’est pour cela que Mme de Simiane l’appelle en plaisantant le chancelier Olivier.