Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/26

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xx LETTRES INÉDITES

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1 28 1 bis. DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

AU COMTE DE SÉVIGNÉ MOHTMOttOM1.

Aux Rochers, ce 14e juin’2..

JE comprends votre chagrin, mon cher cousin, et je voudrois de tout mon cœur y pouvoir donner remède; LETTRE 1281 bis (revue sur l’autographe). 1, Il a été parlé plusieurs fois. danslaeorrespondance, d’un cousin SévignéMontmoron, conseiller au parlement de Rennes, père ou oncle peut-être de celui dont il s’agit ici voyez, les tomes II, p. 4*3 et note 3, p. 4»7 ’» IV p. 192, a3g; VU, p. 73 et 74, 298. Sa mort est annoncée à cette dernière page, en octobre 1684.

2. Comme on peut le voir par les lettres u85 et 1281, Mme de Sévigné était aux Rochers en juin 1689 et en juin 1690 après le mariage de son fils, elle passa seize mois auprès de lui (voyez tome IX, p. 58i), et ce fut son dernier séjour en Bretagne. A la fin de la lettre, Charles de Sévigné parle de sa mère et de sa femme comme présentes la lettre est donc de 1689 ou de I690, plutôt de 1690, car elle fait partie des papiers du contrôle général appartenant aux années 16go et i6gr.

trois années des revenus de ma charge, et continuoit à me prêter; ses créanciers se payeront par le courant de mes appointements, et je demeure sans aucune subsistance. Si je pouvois bien vous persuader la vérité de mon état, je suis presque assuré, Monsieur, que par justice et par bonté vous appuieriez également la très-humble prière que je fais à Sa Majesté.

Je suis avec beaucoup de respect,

Monsieur,

Votre très-humble et très-obéissant

serviteur,

Grignan.

A Grignan, le i4c janvier 1690.