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sieur, pensez-vous bien à la quantité de choses que nous avons à dire? J’en suis étouffée et pressée. Je compte les jours et les heures et les moments et celui où j’aurai l’honneur de vous embrasser me sera assurément bien agréable.

I06. DE MADAME DE SIMIAKE A d’hÉRICOUIIT. Du mardi au soir, 4 août 1734 i.

Comment vous appelez-vous? a

D’où venez-vous?

Quel cheval montiez-vous1? P

Quelle rivière avez-vous passée?

Où êtes-vous arrivé ? Que portiez-vous ?

Qui avez-vous rencontré?

A quelle enseigne avez-vous logé ?

Qu’avez-vous mangé ?

Dans quel lit avez-vous couché ?

Addition.

Quelles femmes avez-vous vues à Âigalades ?

Qu’y a-t-on fait a

l’autographe après le mot sœur? il est dans le texte de 1818 (a l’aimable sœur Mme de la Fare »), mais non dans celui de 1773 (où bien des noms d’ailleurs sont supprimés). Nous croirions plutôt que M. de la Fare avait pris depuis quelque temps, peut-être après la mort de son père, le nom de Bonneval c’est certainement de la sœur de d’Héricourt, et non de labelle– mère de celle-ci, qu’il est question ciaprès, p. 200 et il est non moins évident que par ces mots « Est-ce au pluriel ou au singulier? Mme de Simiane veut demander Est-ce Mmes de Bonneval (mère et bru) ou seulement Mme de Bonneval (la mère) qui arrive ? P

LETTRE 106. i. Le 4 août, en 1734, était un mercredi.

a. Il y a montiez-vous, dans J’édition de 1773 montez-vous, mais sans doute’par erreur, dans celle de r8r8.