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Mme DE Sévigké. xi i5 1)
je vous en prie; j’en parle ici à vos commissaires. Sineti est un rigoriste; mais si vous entendiez mes raisons, vous 11 verriez qu’il n’y a point de règle sans exception. On parle beaucoup de vous pour Toulon2; je desire tout ce qui peut vous rendre heureux, Monsieur, et que vous m’aimiez toujours.
I29. DE MADAME DE SII1TIALV~ A DxH~IfICOUATt. 20 août 1735,
Vous m’inquiétez beaucoup, Monsieur, avec votre e fluxion sur la poitrine vous dites cela comme si vous ne disiez rien; donnez-moi de vos nouvelles, je vous en conjure je n’ai pu savoir celles que vous mandez à d’Orves2; il est à Toulon, et moi toujours à Marseille, où j’achève ce terrible mois d’août, jusqu’au 27 que d’Orves doit arriver à Belombre, mais pour peu de jours; je lui enverrai demain votre lettre et il me mandera ce qu’elle contient. Tout le monde vous donne l’intendance de Toulon, et moi, si elle vous plaît, je vous la donne aussi. Ce qui me réjouit et me fait rire, c’est que l’on commence ici à vous regretter; et moi je leur ris au nez, et je leur dis que c’est bien fait et qu’ils ne vous 2. Voyez la lettre suivante d’Hérioourt fut en effet nommé intendant de la marine à Toulon, mais non, ce semble, du vivant de Mme de Simiane voyez la suscription de l’avant-dernière lettre, ci-après, p. 277.
Lettke 129. 1 Cette lettre a été publiée pour la première fois dans l’édition de r 8 18, où elle est datée de 173 1; mais ce qui est dit de la santé de Mme deBonneval, et surtout de l’intendance de Toulon, nous la fait croire postérieure à la lettre précédente du i3 août 1735. Mme de Beaurecueil d’ailleurs ne fut mariée. qu’en x732, et l’intendant de la Tour, si c’est de lui qu’il s’agit dans la lettre, ne vint en Provence qu’en 1735.
2. Voyez ci-dessus, p. 80, note 7.
