Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/324

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faut bientôt, et comme cet ouvrage doit être celui d’une imagination vive et prompte, les premiers traits font notre affaire. Ne dites pas non, pour l’amour de Dieu. On ne vous déclarera point si vous voulez, et je m’engage e d’avance à adopter l’ouvrage. Adieu, Monsieur ne craignez point les négligences; c’est moi qui parle, et vous savez nos priviléges.

Renvoyez-moi la lettre de l’abbé, je vous en prie personne ne sait tout ceci.

l37. DE MADAME DE SIBIIAKE A d’hÉRIGOUB.X. a5 janvier.

On! Monsieur, quel présent! le beau présent! le magnifique, le rare présent1! Dieu vous le rende! Je ne m’attendois ni1 à la promptitude, ni à la perfection de cette faveur j’en fais de toute façon et en tous sens3 le cas que je dois, et vous en remercie de toute l’étendue de mon cœur.

Vous avez défendu à Majastres de passer à Aix, mais non pas de revirer de bord. Le diable le bat un peu; il va à Marseille, oh tout est, dit-on, en mouvement, pour être employé à une expédition je souhaite que mon cousin le soit, puisqu’il le desire avec tant d’ardeur. Le voilà, il vous dira lui-même ses pensées*.

Voici une prière que je ne puis pas me dispenser de vous LETTRE 137 (revue sur l’original). 1. Dans l’édition de 1773 cc le beau présent le magnifique présent t le rare présent » » 2. « Je ne m’attendoïs pas ni, etc. » {Édition de 1773.)

3. cc et en tout, sens. » (Ibidem.)

4. Tout ce qui suit, sauf le dernier alinéa, a élé supprimé dans l’édition de 1773.