Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/37

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DE CHARLES DE SÉVIGNÉ, ETC. xxxi

trouvant occasion de vendre deux contrats pour quarante et cinq mille francs, je ne l’ai pas voulu manquer, et j’ai été obligé de promettre à celui qui les achetoit de l’indemniser envers Sa Majesté pendant le cours de cette année et de l’année prochaine. Je vous demande en grâce, Monseigneur, de me donner en cette rencontre des marques de votre protection. Je m’y suis entièrement abandonné, et vous n’en sauriez honorer personne qui soit avec un plus fidèle et plus respectueux attachement que moi,

Monseigneur,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur,

SÉVIGNÉ.

  • l359 bis. DE CHARLES DE SÉVIGNÉ AU COMTE DE P0NCHARTRAIN

A Nantes, ce 21° juillet 1693.

MONSEIGNEUR,

J’ai traité d’une quittance d’avance de M. de Harouys, de même nature et de même somme que celle de M. de Guébriac[1]. J’en suis maître et possesseur, et j’attends, Monseigneur, que l’on me mande qu’il s’est présenté quelqu’un qui veuille bien placer son argent sur les états de Bretagne, pour délivrer ce billet bien et dûment endossé. Ma sœur aura l’honneur de vous présenter cette lettre [2], Monseigneur, et elle vous dira toutes les cruautés

  1. LETTRE 1359 bis (revue sur l’autographe). 1. Voyez tome IX, p. 233 et 234.
  2. 2. Mme de Grignan était à Paris depuis la fin de 1691 (Voyez