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part de ce que vous avez écrit sur la poésie. Il n’y a point de rimes ni de choses riniées qui vaillent ce morceau; je l’ai lu avec grand plaisir. Je crois que n’ayant pas tant parlé que M. Huet1 sur cette matière, vous en avez cependant parlé plus utilement, et dit des choses qui lui avoient échappé assurément.

Ne me laissez rien ignorer de tout ce que votre bel et bon esprit produira, je vous en conjure. Mille et mille respects à Mme de Caumont. Je suis accablée de tous mes parents malades, fille, sœur\ etc. Je n’ai le temps que de vous assurer de la tendresse et sincérité de mon attachement pour vous, mon cher Marquis; je vous souhaite d’avance la bonne année.

Le 16 décembre. *S. DE MADAME DE SÏMIAHE AU MARQUIS DE C.4.UMO3ST1.

Mes entants Vence m’envoient une caisse de bergamotes que j’avois demandées pour Mme de Caumont je les ai trouvées- dignes de lui être présentées ce sont ses étrennes. Mais je ne suis pas sotte, je sais comment Lettre^ (inédite, revue sur l’autographe). i. S’il s’agit ici du célèbre évêque d’Avranches, nous ne savons duquel de ses ouvrages Mme de Simiane veut parler. II faudrait connaître l’écrit du marquis de Caumont pour savoir si dans quelqu’une de ses parties il avait du rapport avec la Lettre de Huet (pas très-longue au reste) sur :r origine des romans, placée en tête de Zayde. Ce roman de lime de la Fayette avait été plusieurs fois réimprimé au commencement du dix-huitième siècle.

2. La pauvre Marie-Blanche, morte à la Visitation d’Aix en 178a. Voyez au tome I la Notice sur Mme deSecigne, p. 340. Lettre 8. i. Cette lettre inédite a été revue sur l’autographe.