Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/41

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DE CHARLES DE SÉVIGNÉ, ETC. xxxv


parlement. Je me suis abandonné aveuglément à vous, Monseigneur, quand vous eûtes la bonté de jeter les yeux sur moi pour la charge dont vous m’avez honoré. J’attends avec soumission tout ce qu’il vous plaira d’ordonner, et serai toute ma vie, avec tout le respect et toute la reconnoissance que je dois,

Monseigneur,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, SÉVIGNÉ.

  • l423 bis. DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

AU COMTE DE PONTCHARTRAIN.

A Nantes, ce 16» juillet 1695.

Monseigneur,

Quoique vous soyez déjà très-bien informé par Monsieur l’évêque de Nantes[1] et par M. le chevalier de Blérac de tout ce qui regarde les côtes de ce pays, je crois qu’il est de mon devoir de vous dire que j’arrivai hier au soir d’un voyage que j’y ai fait. Bourgneuf[2] paroît dans une très-grande sûreté; une espèce de retranchement qu’on y a fait depuis peu est, ce semble, assez inutile, pour deux raisons la première, parce qu’il est dans des sables mouvants, et que le moindre vent les comble sans qu’on puisse y apporter du remède et la seconde, c’est que corrigé

    en « qui n’aye. » Quatre lignes plus loin l’autographe porte plairra.

  1. LETTRE 1423 bis (revue sur l’autographe). i. Gilles de Beauvau du Rivau : voyez sur lui tome VIII, p. 27, note 2; tome X, p. 200 et291, 432 à 436.
  2. 2. Bourgneuf-en-Retz, au fond de la baie de ce nom, maintenant chef-lieu de canton de l’arrondissement de Paimbœuf.