Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/43

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DE CHARLES DE SÉVIGNÉ, ETC. xxxvtt

seigneur, que je ne puis pas répondre qu’en l’absence de Monsieur de Nantes il n’arrive quelque éclat; je suis obligé de soutenir l’ordre que j’ai donné par écrit, et si M. de Morveaux continue à me regarder comme un particulier, je serai contraint de lui faire connoître que je suis quelque chose de plus.

J’ai vu une de vos lettres, Monseigneur, entre les mains du maire de cette ville, par laquelle vous lui mandez que le Roi a approuvé la délibération de la communauté. Je ne sais si l’article qui me regarde[1] y est compris, et si vous avez ajouté cette nouvelle grâce à toutes celles que j’ai déjà reçues [2] de vous. La seule chose que je sais parfaitement, c’est, Monseigneur, que rien ne peut égaler le respect, l’attachement et la reconnoissance que j’ai pour vous, et que je serai toute ma vie, Monseigneur, Votre très-humble et très-obéissant serviteur, SÉVIGNÉ


  • l423 ter. DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

AU COMTE DE PONTCHARTRAIN.[3]

A Nantes, 26è juillet 1695.

Vous m’aviez fait espérer, Monseigneur, que vous me feriez l’honneur de me dire la conduite que je dois tenir sur la difficulté que Messieurs de la Chambre [4] me

  1. 6. L’article du logement voyez la lettre précédente, p. XXXIV.
  2. 7. Il y a reçu (receu), sans accord, dans l’autographe.
  3. LETTRE 1423 ter. 1. Nous donnons cette lettre d’après une ancienne copie, qui, vers la fin, a des déchirures et par suite diverses lacunes. En tête on lit « M. de Sévigné, puis la date que nous avons reproduite.
  4. 2. De la chambre des comptes, comme on le voit par la suite.