Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/538

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45a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.

Nousavons vu (n* 3g) que la librairie Bossange avait dejadonne en 1819 un volume de Lettres inédites, comprenant entre autres et principalement les lettres de l’édition Kiostemiann, et destiné à servir de supplément à uneéditionstéréotypée deGrouvelle. 4 1 Lettres de Mme de Sévigné, de sa famille et de ses amis, avec portraits, vues et fac-similé, Paris, imprimerie de P. Didot l’aîné J. J. Biaise, 1818-1819, iovol. in-8°. C’est la première édition de M. Monmerqué. Elle contient, dans les tomes I-IX et dans les pages ï-3oo. du tomeX, i3o5 lettres de Mme de Sévigué, de sa famille et de ses amis, et à la suite, aux pages 3 1 1-47J du tome X, g6 lettres de Mme de Si- « niiane, adressées toutes, a l’exception des six premières, à d’IIi-ricourt. Les pages 4"? 2-546 du même tome X donnent les Opuscules de M. de Sëvigné, de Mme de Grignaa et de Mme de Simiane, et les pages 547-643 une Table alphabétique des matières. Le tome 1 commence par un Avertissement du libraire, de 6 pages, une Notice bibliographique en discours suivi (p. i3-48), rédigée par M. Monmerqué, et qu’on peut considérer à la fois comme une histoire du texte de Mme de Sévigné et comme la véritable préface de l’édition (nous la donnons ei-après), une Notice sur Mme de Sévigné, sur sa famille et ses amis, par M. de SaintSurin (p. 49-148); puis vienneut, avec une pagination différente, en chiffres romains, un Choix de poésies adressées à Mme et à 3/lle de Séngné (p. i-xiv), et, sous le titre collectif d’Éloges de Mme de Séngnè (p. xv-evuj), deux portraits d’elle par Mme de la Fayette et par Bussy Rabutin, une lettre du même Bussy, et une autre du duc de Villars Brancas, qui se trouve dans le Mercure de France de mars 1761, à la suite de l’annonce dont nous avons parlé plus haut (p. 443), un éloge par la présidente Brisson (voyez n° 34), un morceau de la Harpe composé d’abord pour servir de préface à l’édition de 1773 (voyez n° a5), un autre de Suard, intitulé du Style épistolaire et de Mme de Sèri<>/îe, et enfin les Réflexions sur les lettres de Mme de Sëvlgnê par M. l’abbé de Faujccelles. -Les lettres sont accompagnées d’un très-riche et intéressant commentaire, en grande partie tout nouveau. Des marques variées indiquent les augmeutations de diverse nature qui ont modifié et enrichi le texte. Dans une note de l’Avertissement des Lettres inédites de 1827 (ci-après, u» 50), M. Monmerqué dit que l’édition de 1818 renferme près de cent lettres inédites, et plus de trois cents fragments importants et aussi inédits, sans parler des morceaux rétablis d’après les anciennes éditions.