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NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 481

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Mme de Sêvigkk. xi · 3r

méritent bien qu’on s’y arrête un instant l’une’ au sujet de Pilois*, qui est travesti, on ne sait pourquoi, en 7naitre à dansel’ dit roi de Danemarck, et qui pourtant ne fut jamais que le jardinier de Mme de Sévigné dans sa terre des Rockers en Bretagne. L’autre note regarde Mme de Laval-Bois-Dauphin 5. qu’on nous dit être la quatrième aïeule de Mlle de Rochefort, II est sûr néanmoins que Mme de Laval, fille de Mme la chancelière Seguier, n’étoit que la grand’mère de Mlle de Rochefort*, en sorte que Mme Seguier n’étoit elle-même que la bisaïeule de cette dernière.

Comme les méprises et les fautes qu’on vient de remarquer ne peuvent guère s’attribuer qu’à la précipitation avec laquelle ont été faites les deux éditions, j’ai cru qu’on ne devoit épargner ni la peine ni le temps, dès qu’il s’est agi de publier un.Recueil des lettres de Mme de Sévigné

Quand je me vis à portée de faire usage des originaux mêmes de ces admirables lettres", je trouvai d’abord que ce qui en avoit paru n’étoit de rien en comparaison de ce qui restoit et je formai ensuite le dessein d’une édition plus ample et plus correcte. Mais comme il étoit question d’arranger ces lettres selon l’ordre des temps, et que Mme de Sévigné a toujours négligé de marquer la date des années8, je pris le parti de lire plusieurs fois un: tas prodigieux de lettres, dont la plupart étoient brouillées et en feuilles volantes; ce ne fut donc qu’à force de soins que j’en démêlai les véritables dates. Cette sorte de travail étoit bien propre à décourager, si le charme qui s’y trouvoit attaché n’avoit été le plus fort.

Après avoir ainsi rétabli l’ordre naturel de ces lettres, je me crus t. « Pour ce qui est des notes de l’éditeur de Rouen, il y en a deux qui par leur singularité m’ont paru dignes d’être observées l’une, etc. » (Édition de 1734.)

a. Voyez la note de la page iro.j tome II, édition dé Rotien. (’Vole de Perrin.)

3. Voyez la note de la page 324, tome II, édition de Rouen. [S’a te du mime.) 4. Marie-Henriette d’Aloigni, mariée à Louise-Fauste de Brichnnteau, marquis de fy’angis. (Note du même.)

5. « II faut avouer que des éditions faites en si peu de temps et avec si peu de soin ne méritent guère de reconnoissance de la part du public. Pour moi, j’ai mieux aimé répondre plus tard a son impatience, et donner plus de per~ fection à ce Recueil. » {Édition- de 1734.)

6. Les éditeurs de Rouen et de la Haye n’ont jamais eu entre leurs mains que de? copies très-imparfaites des lettres de Mme de Sévigné. (Nota de Perrin.) 7. « Quand tous les originaux des lettres de Mme de Sévigné m’eurent été remis, je trouvai que, etc. » (Édition de r734.)

8. Mme de Sévigné s’étoit contentée de marquer exactement les quantièmes du mois et les différents jours de la semaine. (ÎYote de Perrin.)