Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/73

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pagné de fièvre que j’ai eu à Avignon pour demander un peu de précaution et quelques jours de repos; j’espère que je le trouverai ici pour toutes les choses qui m’y ont amené[1]. Je me rendrai sans faute le lendemain de Noël à Lambesc. Nous pourrons samedi faire l’ouverture et dans le dimanche, où peut-être ne voudroit-on point s’assembler, il sera aisé de faire toutes les lettres que le courrier doit porter à la cour; et l’affaire sera achevée le lundi; le courrier partira dans le moment. Je souhaite, Monsieur, que tout cela vous accommode, et que je puisse avoir l’honneur et le plaisir de vous embrasser bientôt et vous assurer du véritable attachement avec lequel je suis votre très-humble et très-obéissant serviteur

Grignan.


  • 1504 bis. -- DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

A DESMARETZ[2] 1.

Vendredi 19è. BELLANGER dit hier à mon laquais qu’il avoit eu, Monsieur, l’honneur de vous parler de mon affaire, et que je saurois de vous ce qui en étoit. Si elle est rompue sans ressource, et sans qu’on y puisse jamais revenir, laites-moi la grâce de me le mander; s’il y a quelque

  1. 6. Dans l’autographe : emmené.
  2. LETTRE 1504 bis (revue sur une copie de l’autographe*). La lettre est du mois de décembre 1704. -Sur Desmarestz (c’est ainsi qu’il signe son nom), voyez tome X, p.501, note 1, et p. 535, note 2. Charles de Sévigné venait de « changer de vie** » et s’occupait peut-être de la vente de sa charge :voyez ci-dessus, p. LIII, et note 4.
    • Communiquée par M. de Boislisle
      • Voyez au tome X, p, 489, la lettre de Mme de Coulanges à Mme de Grignan, du 17 juin 1703.