Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

MER] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. g3

MERCI.

A LA MERCI DE

Voilà les horreurs de la séparation; on est à la merci de toutes ces pensées. (Gr. II, ao5.)

Je vous plains à l’excès d’être si longtemps à la merci de votre imagination. (VIII, a33.)

MÉRITE.

Il (le chevalier de Grignan) est bon juge du mérite de la guerre. (Autogr. IX, 556.) C’est-à-dire, du mérite militaire.

Cet homme (un médecin). le traite actuellement selon le mérite de ce mal. (VII, 99.)

MERLUCHE.

Je veux sortir de cette tristesse par un souvenir qui me revient d’un homme qui me parloit en Bretagne de l’avarice d’un certain prêtre il me disoit fort naturellement Enfin, Madame, c’est un homme qui mange de la merluclte toute sa vie, pour manger du saumon après sa mort. » (Gr. IV, 4g 1.)

Persuadé que vous savez parfaitement comme je suis pour vous, et ce que c’est pour moi que de vous voir, et que de ne pas manger toute ma vie de la merluc/ie, je vous dirai. (IV, 019.) MERVEILLE.

i° Personne merveilleuse

Elle (la princesse de Contt) est enfant au delà de ce qu’on peut imaginer, et Madame la Dauphine est une merveille d’esprit, de raison et de bonne éducation. (Gr. VI, 35i.)

2° ÊTRE à MERVEILLES, être pour le mieux

Tout sera à merveilles. (VI, 35.)

3° Dire MERVEILLES, DIRE des merveilles

iE//e(MmedelaVallière)ca?«^eefditmerveilIes.(Autogr.ra,4o6.) Vous dites des merveilles sur le mariage du petit prince et de maréchale. (VI, iy4.)

4° FAIRE merveilles, faire DES MERVEILLES, se distinguer, produire un bel effet

Elle (votre cousine) y a fait merveilles. (B. VIII, y.)