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MIR] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 101

pas qu’on soit amoureux de sa mère, et qui poignarde son ami et son bienfaiteur les consciences de Provence sont admirables. Celle de la Gréle (de l’évêque de Marseille) est en miniature sur le monde de celle-ci. (III, 386.)

MINUIT, voyez HEURE.

MIRACLE.

C’est un beau miracle si la Trousse s’est sauvé de l’état où l’on nous l’a représenté. (IV, 5o.)

Il y a du miracle à un si prompt changement. (X, 357.) Tâchez de faire quelque miracle à vos affaires. (Gr. II, a4l-) Le changement d’air me fait des miracles. (IV, 394.) MIRACULEUX, se

Il y a une impertinente petite bossue qui chante sans fin et sans cesse, qui croit être miraculeuse. (V, 3 13.)

MIRER (Se).

Je vous laisse digérer ces réflexions, et je vous prie tous deux de vous mirer et de voir si vous êtes de la vieille cour. (Gr. VI, 3o4.) *.N’est-ce pas l’intérêt commun. des grands gouverneurs? Ne doivent-ils point se mirer dans cet exemple? (Gr. IX, 298.) Je me suis mirée dans sa lettre (de Mme de Coulanges), mais je l’excuse mieux qu’on ne m’excusoit. (III, 98.)

MIRODER.

Elle (la Brinvilliers). monta. sur l’échelle et sur l’échafaud, et fut un quart d’heure mirodée, rasée, dressée et redressée par le bourreau. (Gr. IV, 533.)

C’est un mot de Bretagne. Voyez la note 9 de la page indiquée. MIROIR, au figuré

Le mauvais temps, qui vous glace le Rhône et la Durance, nous a fait un miroir de la Seine. (VIII, 4a 1.)

La lettre est du mois de janvier.

Vous nous peignez, comme dans un miroir, la beauté, la grandeur, la magnificence, l’étendue de toutes ces possessions (de, Mme de Louvois). (X, aoo.)